Vin Biologique
La label date de 2012 et garantit l’absence de traitement synthétique à la vigne.
C’est un premier pas mais la définition du label ne satisfait pas tout le monde puisque certaines méthodes controversées restent autorisées comme l’acidification, l’ajout de tanins, de copeaux de bois, de soufre et de levures industrielles.

*Crédit photographique : David Kohler
Vins Biodynamiques
Les vins issus de la Biodynamie reposent sur les recherches d’un scientifique : Rudolf Steiner (1861-1925). 100 ans plus tard, ses écrits, qui reposent sur une prise en considération des influences astrales, ont prouvé leur efficacité.
L’objectif de la biodynamie est d’améliorer la symbiose entre la vigne et la nature qui l’entoure. Pour rétablir une harmonie dans une monoculture, les vignerons ont recours à des préparations naturelles afin de “rééquilibrer” le sol.
Le vin le plus convoité au monde suit ses préceptes depuis 1996 : la Romanée Conti (Côte de Nuits, Bourgogne). On estime que moins de 2% du vignoble français suit les principes de la biodynamie.
*Crédit photographique : Laurent FIEVET - AFP
Le Vin Naturel (ou Nature)
La démarche ? Ne rien enlever ni ajouter au vin.
Dans cette catégorie, on recherche l’esprit pur d’un vin : du jus de raisin fermenté, rien d’autre. En raison de son manque d’encadrement, c’est la pratique la plus clivante des trois.
Une démarche qui peut déboussoler l’amateur de vins conventionnels. Le gros débat dans cet univers ? L’ajout de soufre. Les puristes y renoncent strictement tandis que certains en argumentent le besoin afin de “tenir” le vin. Quoi qu’il en soit, son dosage reste faible : jusqu’à dix fois moins que dans un vin conventionnel.

*Crédit photographique : Alyssa Mandel, Raw Wine World