Champagne Bollinger R.d. 2008

99/100

De nombreux arômes de pomme séchée, de pamplemousse et de croissant au beurre se prolongent dans un corps ample, dense et riche, révélant des notes d'épices à pâtisserie et de croûte de tarte. La finale est fraîche et vive, avec une acidité incroyable qui contraste avec les fruits mûrs et électrise le palais. 71 % de pinot noir et 29 % de chardonnay. Dégorgé en octobre 2024. À boire dès maintenant.

98/100

La patine du temps canalise la maturité. Les notes de fruits secs, la touche grillée, les nuances pâtissières et le fond crayeux en font un vin séduisant. Le pinot installe sa puissance (71%). La tension de 2008 raméne ette énergie qui lui confère sa finale saillante.

98-99/100

Lorsque je dégustais la brillante Grande Année de Bollinger dans ce millésime, j'essayais d'imaginer à quel point l'Extra-Brut R. D. 2008 serait bon, car le style du millésime semble presque parfaitement adapté à cette cuvée. Quatre ans plus tard, nous avons la réponse, et le vin est brillant. Dégorgé en 2022, il est d'emblée plus réservé que ne l'était le spectaculaire Grande Année à sa sortie. Il se déploie dans le verre avec des notes de fruits du verger croquants, d'écorce d'orange, de pain fraîchement cuit, de subtiles nuances de xérès fino, de pierres mouillées et de noix de macadamia. En bouche, il est mi-corsé à corsé, avec un noyau fruité profond animé par des acides racés et une mousse raffinée et précise, se terminant par une finale sèche comme l'os. Extrêmement harmonieux et plein d'énergie juvénile, c'est le meilleur R. D. de la décennie, et un vin qui récompensera largement un peu plus d'âge sur le bouchon. Sur le plan du style, la comparaison la plus évidente est avec le 1996, mais le 2008 est plus intégré et harmonieux dès sa sortie. Ces bouteilles ont été dégorgées à la fin de l'année dernière avec un dosage de trois grammes par litre.

99/100

97/100

RD, pour « récemment dégorgé ». Le premier de ces champagnes longuement vieillis sur lies et dosés en extra-brut a été lancé en France par Bollinger avec le millésime 1953. La maison a été la première à souligner l'importance de l'opération du dégorgement : avant l'expulsion des lies, les champagnes gardent leur fraîcheur. Dix-huit crus (dont beaucoup de grands crus) entrent dans la composition de ce grand millésime champenois. Après un très long repos en cave, il déploie au nez comme en bouche toute une gamme de fruits jaunes, de fruits secs, de notes briochées, toastées et grillées et brille par son élégance et par sa persistance.

97/100

Un nez éclatant, ensoleillé, aux délicats arômes de lys, de muguet et de lilas blanc, de sève et de pétales de tulipes, d'une infinie délicatesse, qui présage déjà du soyeux et de la gourmandise que l'on retrouvera en bouche sur une vague de parfums, aussi appétissante que d'entrer dans une cuisine où flotte un odeur de dessert, avec de surcroît des notes salines, iodées, ferrugineuses…