Château D'Yquem 2021

100/100

Arômes rêveurs et subtils de fruits secs comme les abricots et les mangues, mais aussi de citrons et de poires frais. Ensuite, il y a des nuances de caramel et de tatin acidulé avec quelques bananes, ananas, mandarines et autres fruits tropicaux. Corsé, il reste néanmoins vif et compact, lui donnant une légèreté même s'il est vraiment structuré. Les tanins sont présents dans tout le palais mais se fondent parfaitement, lui donnant une présence solide, comme un diamant. C'est serré à la fin, mais vous savez que ça va durer des lustres, avec une finition légèrement moelleuse et intellectuelle. Des touches de douceur, de clous de girofle et d'amertume pour le rendre intéressant. Dynamique. Environ 54 000 bouteilles fabriquées. Récolte relativement faible. 148 g/L de sucre résiduel.

97/100

En 2021, à Yquem, les rendements, bien que malingres (8hl/ha), sont supérieurs à la moyenne de l'appellation. Un fait qui illustre bien la situation privilégiée du vignoble. Le vin offre un profil déjà lisible, un touche ample et cohérents, avec une acidité sinueuse, présente sans être jamais dominante. Ce n'est pas un Yquem imposant (même si la liqueur, 148 g/l, est généreuse) mais son élégance d'emblée classique et sa disponibilité précoce sont remarquables . Analytiquement, c'est le millésime qui a été le moins sulfité de l’histoire récente du cru; on peut imaginer un lien de causalité avec cette frappante aménité.

95/100

Le d'Yquem 2021 présente un bouquet complexe de rose, de fruits exotiques et de mandarine mêlé de fleurs printanières, de rose et de crème brûlée, suivi d'un palais moyen à corsé, ample et sans couture, suave et superposé, avec un noyau profond et une longue finition qui se définit par une amertume délicate qui compense les 148 grammes par litre de sucre résiduel. Ce mélange de 65 % de Sémillon et de 35 % de Sauvignon Blanc a été mûri, comme d'habitude, dans tous les fûts neufs, mais le chêne neuf est parfaitement intégré et à peine perceptible.

96/100

Deux pluies salutaires mi-septembre et début octobre, puis trois semaines de temps sec, frais et ensoleillé ont offert une fenêtre au botrytis. D'emblée éclatant, le nez égrène le citron confit, la mangue et l'orange amère sur un fond de cèdre et d'épices douces. Ample et énergique dès l'attaque, la matière prend ses aises dans une bouche voluptueuse, onctueuse et caressante, plus florale dans son expression, soutenue en filagrane par une sacrée fraîcheur qui étire et illumine le fruit dans une finale saline et douce-amère. Un jury, ému, évoque un monument d'élégance et de pureté. Du grand art.

97/100

Couleur dorée et brillante. Nez très aromatique, fin, subtil, noble et complexe. Touche délicatement vanillée à l'agitation du verre. Bouche magique ! Il s'agit là d'un vin blanc avant d'être un vin blanc liquoreux. Texture ultra noble. Arômes distingués. Beau relief entre le milieu et la finale. Grande longueur. Incrachable ! Et pour la culture générale, un élevage en 100 % bois neuf impossible à détecter..

20/20