Château Lafite Rothschild 2024

96-97/100

Voila un vin à ne pas mettre entre toutes les papilles. Il faut aller chercher ce 2024 à 96% de Cabernet-Sauvignon. Il est très sérieux, profond et complexe mais pas expansif. Ce qui le caractérise ? Son harmonie et son incroyable longueur. Un Lafite ultra-racé et prometteur.

91-94/100

Assemblage de 96 % de cabernet sauvignon, 3 % de merlot et 1 % de petit verdot, le Lafite Rothschild 2024 offre des arômes de cassis mentholé, de violette, d'encens, de terreau et de boîte à cigares. La bouche est moyennement corsée, moelleuse et ouverte, construite autour d'une acidité acidulée et de tanins poudrés, pour une finale discrètement herbacée. Les vendanges ont débuté le 24 septembre et se sont terminées le 4 octobre, offrant un Lafite au style quelque peu rétro, clin d'œil aux vins produits ici dans les années 1970.

95/100

97-99/100

Que de fraîcheur et d’intensité dans ce bouquet dédié aux vignes, aux terroirs, à la précision et à la résilience des équipes qui ont su lui donner naissance ! Les nuances de cassis mêlées à des notes de myrtilles et de sureau en disent long sur la complexité. Une sorte de fraîcheur végétale qui évoque des tiges de fleurs fraîchement cueillies et qui me rappelle les effluves que l’on rencontre lors des vinifications dans un cuvier. « Les raisins étaient tellement bons à la vigne, qu’il était difficile d’imaginer autre chose qu’un bon résultat », souligne Eric Kohler. Le vin se révèle avec sérénité, silencieusement, presque avec humilité. Il n’a jamais aimé faire du bruit, il préfère les mélodies, peut-être en oscillant entre Chopin et Mozart, mais avec Wagner comme chef d’orchestre ! Imaginez la scène… mais surtout, observez le résultat. Le vin est magnifique. Ce n’est ni un opéra, ni une symphonie, c’est juste Lafite ! Quelle partition dédiée à l’amour du vin. Un grand Lafite, une fois encore ! 2030-2054

96-98/100

Nez encore réservé, fidèle à Lafite en primeur. Notes rocheuses et noyau de prune esquissent une première impression discrète. En bouche, le vin s’illumine, déployant sa matière sur la langue comme un lever de soleil fulgurant, baignant le palais de nuances de rose et d’orange, comme des nuages cumulus éclairés par le soleil. Vibrant, harmonieux, il déploie une texture de laine mérinos, d’une finesse exquise. Puis le vin gagne en intensité, jusqu'à l'arrière-goût, profond, magnétique, qui oscille entre hédonisme assumé et tension électrique.